Analyses et Interventions

 Analyse, janvier 2012 - La perspective économique, politique et sociale de 2012 est profondément négative. Quasiment tous les économistes orthodoxes de le pensée dominante sont pessimistes en ce qui concerne l’économie mondiale. Bien que, là aussi, leurs prédictions sous-estiment l’étendue et la profondeur de la crise, il y a de grandes raisons de croire que 2012 sera le début d’un déclin plus important que celui engendré par la Grande Récession de 2008-2009. Avec moins de ressources, plus de dette et une résistance populaire croissante, les gouvernements ne pourront pas sauver le système

 

 

 Analyse, décembre 2011 - Certes, ce ne sont pas les États-Unis qui ont provoqué le « printemps arabe ». Cependant, l’implication américaine dans ce processus n’est pas anodine, loin de là. Les sommes investies, les formations offertes, l’engagement militaire et les gesticulations diplomatiques de haut niveau le confirment. Et comme la politique étrangère des États-Unis n’a jamais été un modèle de philanthropie, faut-il s’attendre à ce que les Américains aient leur mot à dire dans la conduite des affaires politiques et économiques des pays arabes « libérés » ? (photo, le logo de OTPOR/CANVAS)
 Analyse, novembre 2011 - Le président Obama s’est appuyé sur sa carrière d’avocat constitutionnel pour imposer son diktat impérial sur  l’Afrique. Il a fait la guerre à la Libye, pour, ensuite, nier l’avoir faite. Il envoie des troupes en Afrique centrale, au moment précis où l’Ouganda découvre d’immenses ressources  pétrolières. Les soldats sont-il en Ouganda pour protéger ce pays ou veut-il tracer une frontière face à l’ « avancée commerciale de la Chine dans le bassin du Congo »
 Analyse, décembre 2011 - Comme tout printemps qui se respecte, celui qui est qualifié d’ « arabe » a évidemment permis la perpétuation d’idées de lignées pures mais, phénomène surprenant, a également facilité et catalysé l’hybridation de schèmes de pensée qu’on a, jusqu’à très récemment, jugés non hybridables (photo, Youssef Al-Qardaoui)
 Analyse, octobre 2011 - Au début de l’insurrection armée en Syrie, le fils de Yehya, un soldat de l’armée syrienne, fut enlevé et tué par des groupes armés. Le témoignage de Yehya contredit les «larmes de crocodile» de Ban Ki-moon, qui sanglote, à toute occasion, «l’atrocité» du régime syrien. Yehya dit: «Tous les correspondants étrangers savent qu’un trop grand nombre de l’armée et de la garde nationale ont été tués. Comment peut-on dire que les groupes armés n’existent pas?... Qui sont-ils ceux qui enlèvent et tuent les civils et les soldats? Ceux qui prétendent que l’insurrection armée n’existe pas en Syrie sont des menteurs»... (photo, un enfant dans les décombres de Misurata)
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