Egypte : la grande désillusion des révoltés de la place Tahrir
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Egypte : la grande désillusion des révoltés de la place Tahrir
Ahmed Bensaada
Dans le chic quartier de Zamalek, tout juste à coté de la pâtisserie Fauchon, « The Bakery Shop » (TBS) est le « temple » cairote du beigne nord-américain. Cette boutique, dans un élan d’engagement social et de ferveur démocratique, a décidé de se joindre à la grande kermesse des premières élections présidentielles libres du pays. Elle a promis d’offrir gracieusement des gâteaux aux personnes montrant « patte blanche », c’est-à-dire un doigt teinté d’encre indélébile, preuve irréfutable de la participation au vote. Un engagement communautaire qui ne cache en rien un marketing « branché », relayé comme il se doit par les réseaux sociaux, image de l’entreprise oblige [1].
TBS n’est pas le seul commerce « électoralement » engagé du Caire. Le restaurant « Uncle Sam’s » du quartier Maadi a lui aussi distribué gratuitement des sandwiches hot-dog aux personnes arborant un doigt marqué du sceau démocratique. Un coup de pouce citoyen au taux de participation du premier tour de cette présidentielle historique.
Malheureusement, ces tentations sucrées-salées n’ont pas eu l’effet escompté : le taux de participation a été remarquablement bas, ne dépassant guère les 46% [2], ce qui veut dire que plus de la moitié des électeurs n’ont pas pris part au scrutin (approximativement 27 millions de personnes). Ce pourcentage est d’autant plus surprenant qu’il est encore plus faible que celui des récentes élections législatives où les islamistes se sont largement imposés.
Mais ceux qui ont été les plus déçus, voire abattus à l’issue du premier tour de cette élection sont, sans aucun doute, les cyberdissidents et autres militants « pro-démocratie » égyptiens (autoproclamés « révolutionnaires »).
Et il faut comprendre leur désarroi. Ils ont été financés par de nombreux organismes américains « d’exportation » de la démocratie, formés à l’utilisation des nouvelles technologies par des officines spécialisées et initiés aux méthodes de résistance non violente théorisées par Gene Sharp et enseignées par les spécialistes serbes de la question [3]. Forts de ces « compétences révolutionnaires », ils ont réussi l’impossible pari de faire tomber le régime Moubarak non sans abnégation et sacrifices. Mais qu’ont-ils réalisé depuis ?
Regroupés dans des coalitions dites « progressistes » et minés par des luttes intestines, ils ont été laminés par la vague verte lors des élections législatives [4].
Et ce n’est pas tout. Une seconde déception électorale vient de leur être administrée : les candidats auxquels ils avaient donné leur soutien ont été éliminés dès le premier tour des présidentielles, battus à plate couture par l’islamiste Mohamed Morsi et l’ancien cacique du régime Moubarak, Ahmed Chafik.
Est-ce un réel désaveu populaire, un manque de maturité politique ou une absence d’expertise dans la mobilisation électorale ?
Il est intéressant de remarquer que les formations suivies par ces jeunes cyberdissidents sont étonnement très efficaces dans l’étêtement des régimes, mais ne préparent nullement à la prise subséquente du pouvoir. Les exemples des gestions politiques « postrévolutionnaires » des pays qui ont connu les révolutions colorées (Serbie, Géorgie, Ukraine et Kirghizstan) sont très éloquents à ce sujet. Rappelons que le modus operandi des révolutions colorées est identique à celui des révoltes populaires du « printemps » arabe [5], exception faite de la Libye et de la Syrie où l’ingérence étrangère a transformé les révoltes en réelles guerres civiles.
Cette double déception électorale a cristallisé chez les militants égyptiens « pro-démocratie » le sentiment que leur « révolution » n’en finit pas de leur être « démocratiquement » confisquée. C’est pour cette raison que des centaines d’entre eux se sont retrouvés (encore une fois) sur la place Tahrir à l’annonce des résultats pour dénoncer la présence du « fouloul » (ancien notable du régime Moubarak) Ahmed Chafik au second tour des présidentielles [6].
De là à penser qu’ils sont derrière le récent incendie du QG de campagne d’Ahmed Chafik, symbole du système qu’ils ont combattu, il n’y a qu’un pas. Si c’est le cas, il y a de quoi se poser de sérieuses questions sur la notion de démocratie que ces militants revendiquent. En effet, pourquoi refuser le résultat des urnes alors que de l’avis général ces élections ont été les plus transparentes que l’Égypte ait connues ? Il aurait plutôt fallu s’opposer à sa candidature à la magistrature suprême et ne pas attendre le résultat du vote pour manifester son opposition à ce fouloul.
Mais qui s’attendait à ce que Morsi et Chafik s’affronteraient au second tour ? Personne. Pas même les sondages qui donnaient l’islamiste modéré Abdel Moneim Abou El-Foutouh contre l’ancien secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa [7], alors qu’officiellement ils ne sont arrivés qu’à la quatrième et cinquième place, respectivement [8].
El Baradei, le candidat qui a jeté l’éponge
Mohamed El Baradei, l’ancien chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique et prix Nobel de la Paix en 2005, a été le candidat présidentiable qui a fait l’unanimité au sein des cyberactivistes égyptiens. Supporté par les militants du mouvement du 6 avril (fer de lance de la contestation de la place Tahrir) et encensé par eux bien avant la chute de Moubarak, il était aussi le candidat de l’administration américaine comme en témoigne le vif intérêt exprimé dans le câble Wikileaks 10CAIRO237. Ce câble, intitulé « El Baradei returns to Cairo » et exclusivement consacré au retour d’El Baradei en Égypte, est daté du 23 février 2010, soit approximativement une année avant la chute du régime égyptien [9].
On peut lire dans ce document signé par Margaret Scobey, l’ancienne ambassadrice des États-Unis en Égypte, des informations concernant un certain « comité d’accueil » d’El Baradei à son arrivée à l’aéroport du Caire : « […] Ahmed Salah, leader du Mouvement du 6 avril qui était à l’aéroport, nous (i.e. l’ambassade américaine) a déclaré qu’il était fier que son mouvement ait réussi à organiser le groupe de partisans qu’il a estimé à 3000 personnes. Salah a dit qu’Ahmed Maher, le leader du mouvement du 6 avril et l’activiste Amr Ali, ont aussi participé à l’accueil […] ».
Attaqué de toute part, il a été reproché à El Baradei d’être un candidat parachuté qui ne connaissait pas les problèmes des Égyptiens. Il a aussi subi une campagne de « salissage » qui a eu un grand effet sur l’opinion publique. Des photos de sa famille ont été publiées sur un compte Facebook anonyme où on pouvait voir sa fille en bikini ou buvant du vin en précisant qu’elle est mariée à un chrétien. De telles photos, ainsi que des commentaires laissant penser que la famille d’El Baradei était athée ont inévitablement eu un impact négatif dans un pays musulman comme l’Égypte, d’autant plus que l’ancien chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique et sa famille sont musulmans de confession.
El Baradei a fini par abandonner la course à la présidence le 15 janvier 2012, « estimant que le régime autoritaire de Hosni Moubarak était toujours en place malgré son renversement » [10].
Ce départ, quelques mois avant les élections présidentielles, a été un coup dur dans les rangs des militants « pro-démocratie », juste après la débâcle des législatives qui les a mis au contact de la réalité électorale. C’est ce qui fit dire à Ezzedine Choukri Facher, éditorialiste dans le journal militant Tahrir : « Les forces de la révolution se retrouvent sans candidat » [11].
Les candidats de rechange
La liste des treize candidats retenus pour les élections présidentielles est problématique pour les « révolutionnaires », c’est le moins qu’on puisse dire. En effet, elle ne contient ni copte ni femme. Pour des militants qualifiés de progressistes, ne pas avoir de candidat représentant ces deux catégories de citoyens, ne serait-ce que pour le premier tour, n’est pas acceptable dans la mesure où les coptes et les femmes ont été des acteurs importants des révoltes de la rue égyptienne. Privés de leur propre candidat, les « révolutionnaires » se sont rabattus sur trois autres afin de contrer aussi bien le retour des foulouls que l’omniprésence des Frères musulmans dans les rouages de l’état. Il s’agit de Hamdine Sabbahi, Abdel Moneim Abou El-Foutouh et Khaled Ali.
Hamdine Sabbahi est un nassérien de gauche, très apprécié des militants « pro-démocratie » pour avoir été partie prenante des manifestations anti-Moubarak dès les premiers jours. Classé troisième, il a obtenu 4 820 273 voix, soit environ 20,72% des suffrages exprimés [12].
Abdel Moneim Abou El-Foutouh, est le « Erdogan égyptien ». Ancien Frère musulman, il a été expulsé de l’organisation pour s’être porté candidat aux présidentielles, contrairement à l’avis de la confrérie. Considéré comme islamiste modéré, il a réussi le tour de force d’attirer aussi bien les jeunes cyberactivistes libéraux branchés que les islamistes ultraconservateurs. Le célèbre cyberactiviste Wael Ghoneim en personne lui a accordé son soutien [13] et les salafistes ont appelé à voter pour lui car leur propre candidat, Hazem Abou Ismaïl, a été écarté de la liste des candidats à cause de la nationalité américaine de sa mère [14]. Abdel Moneim Abou El-Foutouh a obtenu 17,47% des voix et est arrivé à la quatrième place.
Khaled Ali est, à 40 ans, le plus jeune des candidats. Avocat, militant d’extrême-gauche et infatigable défenseur des droits humains, il a soutenu les causes des ouvriers et des paysans, de sorte qu’il est considéré comme un véritable « incorruptible ». Pressenti par certains comme le « candidat de la révolution » [15], il n’a malheureusement obtenu qu’un peu plus de 134 000 voix, et s’est classé septième au scrutin du premier tour.
On remarque donc que le camp « révolutionnaire », n’ayant pas su se galvaniser autour d’un programme et d’un candidat uniques est tombé dans le piège de la division du vote en soutenant plusieurs candidats dont certains « ratissaient » large. Le spectre idéologique de ces trois candidats rassemblant des électeurs allant de l’extrême-gauche à l’islamisme ultraconservateur, on peut sérieusement se poser la question du positionnement politique des militants « pro-démocratie ».
Morsi, le candidat de deuxième choix
La participation des Frères musulmans aux élections présidentielles a connu plusieurs péripéties. Tout d’abord, ils ne souhaitaient pas présenter de candidat, mais ils se sont vite ravisés comprenant que le « vrai » pouvoir était dans les mains du futur président. La candidature du richissime Khaïrat El-Chater a alors été proposée. Numéro deux de la confrérie et financier de l’organisation, il est considéré comme le stratège et l’éminence grise des Frères musulmans [16]. Néanmoins, sa candidature a été invalidée en raison de son incarcération jusqu’en mars 2011, ce qui le rendait inéligible pendant six ans à partir de la fin de sa peine.
Le candidat de deuxième choix est Mohamed Morsi, un ancien ingénieur de la NASA. Membre des Frères musulmans, il est connu comme étant un orateur ennuyeux n’ayant que peu de charisme [17].
Il a quand même réussi à occuper la première place du premier tour de la présidentielle avec 24,78% du suffrage (5 764 952 voix). Selon certaines analystes, ce résultat est plus à attribuer à l’impressionnante machine électorale de la confrérie qu’à la décevante personnalité du candidat. D’autre part, même s’il occupe le haut du podium, le résultat obtenu en terme de pourcentage de voix est nettement plus faible que celui engrangé par la confrérie durant les législatives. Ce mauvais score n’est pas seulement attribuable à la personnalité du candidat, mais aussi à la mauvaise prestation des élus islamistes dans les deux chambres du parlement où ils occupent le plus grand nombre de sièges.
D’autre part, leur position sur la non-éligibilité des femmes et des coptes à la magistrature suprême, conjuguée à différentes déclarations concernant la tenue vestimentaire des femmes en a effrayé plus d’un [18]. D’autres ont jugé qu’après leur victoire aux législatives, il ne fallait pas leur donner tous les rênes du pouvoir.
En plus de tous ces arguments, les « révolutionnaires » leur reprochent de n’avoir rejoint la contestation anti-Moubarak que très tardivement ainsi que leur opportunisme politique.
Dans son premier discours entre les deux tours, Morsi s’est vite empressé de courtiser le vote des femmes, des coptes, des salafistes et aussi des militants « pro-démocratie », faisant miroiter des promesses très conciliantes.
Chafik, le dauphin de Moubarak ?
Ahmed Chafik est considéré comme un fouloul par le camp des « révolutionnaires ». Ancien militaire, il a servi sous les ordres de Moubarak et occupé le poste de chef d’état-major de l’armée de l’air égyptienne. Selon certaines sources bien informées, son nom aurait même circulé comme successeur de Moubarak au cas où le fils de ce dernier n’hériterait pas du pouvoir.
Lors des émeutes du début de l’année 2011, il fut nommé premier ministre par Moubarak, poste qu’il occupa du 31 janvier au 3 mars 2011. Il a donc été à ce poste, pendant que la répression faisait rage dans les rues égyptiennes. On lui reproche tout particulièrement d’être derrière la « bataille des chameaux » qui a eu lieu sur la place Tahrir, le 2 février 2011. En fait, certains activistes avancent le nombre de 52 plaintes déposées contre lui pour son rôle dans la répression des manifestants, sans qu’aucune n’aboutisse.
Candidat protégé par l’institution militaire, il l’est certainement. Et le retrait de la candidature d’Omar Souleymane, le vice-président de Moubarak se comprend maintenant très bien. Il n’était pas question de faire la même erreur que les « révolutionnaires » et permettre la division du vote.
Chafik a réussi l’exploit de se classer second avec 23,6% du suffrage (5 505 327 voix, soit environ 260 000 voix de moins que Morsi). Comme son adversaire islamiste, il prononça un discours de circonstance dans lequel il déclara : « Je promets à tous les Égyptiens que nous allons commencer une ère nouvelle. Il n’y aura pas de retour en arrière. Ce qui est passé appartient au passé ». Et d’ajouter : « La révolution que vous avez provoquée vous a été confisquée, je me suis engagé et je m’engage à vous en rendre les fruits ».
Il y a très peu de chance que les militants « pro-démocratie », qui l’exècrent, votent pour lui, mais il pourra certainement compter sur les voix des coptes (6 à 10% de la population) ainsi que celle d’une partie de l’électorat de Amr Moussa (11,13% au premier tour ; 2 588 850 voix), en plus de la frange de la population non négligeable qui sympathise toujours avec l’ancien régime et tous ceux qui sont attirés par le discours sécuritaire de Chafik.
Le ballet diplomatique de l’oncle Sam
Même s’ils n’ont pas provoqué le « printemps » égyptien, les États-Unis l’ont financé, soutenu et influencé [19]. Et leur rôle ne s’est pas achevé à la chute de Moubarak, bien au contraire. Les démêlés judiciaires de certains organismes américains d’ « exportation » de la démocratie œuvrant en Égypte et poursuivis par la justice égyptienne en sont une preuve tangible [20]. À ce titre, l’Égypte a connu durant les derniers mois un ballet diplomatique américain très révélateur.
Tout d’abord, le 10 décembre 2011, le sénateur John Kerry, président démocrate de la commission des Affaires étrangères du Sénat, accompagné d’Anne Patterson, l’ambassadrice des États-Unis au Caire, a rencontré Mohamed Morsi, le candidat aux présidentielles des Frères musulmans [21]. Au début du mois de mai 2012, trois semaines avant le premier tour du scrutin présidentiel, il s’entretint de nouveau avec lui [22].
D’autre part, le secrétaire d’État adjoint William Burns, numéro deux de la diplomatie américaine s’est entretenu avec le candidat Morsi le 11 janvier 2012 mais a refusé de recevoir des représentants du parti salafiste Al Nour [23].
Ces sollicitudes américaines à l’égard des Frères musulmans ont été aussi remarquées par L. Mazboudi : « Cela fait quatre mois que des responsables américains font la navette vers le siège des Frères Musulmans au Caire. Mais jeudi, la rencontre était bel et bien officielle. C’était la première fois qu’un responsable aussi haut-placé, en l’occurrence le vice-secrétaire d’état des affaires étrangères William Burns se déplace en personne pour venir des États-Unis et se rendre chez eux. Il y a eu avant lui John Kerry, le président de la commission des affaires étrangères du Sénat » [24].
Toujours dans le même cadre, le 23 mai 2012, Anne Patterson se déplaça durant les élections présidentielles au gouvernorat de Sharkia afin de visiter certains bureaux de vote situés dans cette région [25]. Cette visite d’apparence banale ne l’est plus si on sait que Mohamed Morsi est originaire de ce gouvernorat et que cette région est son fief. D’ailleurs, Elizabeth Arrott, correspondante régionale de Voice of America, lui a consacré un reportage exclusif alors qu’il était en campagne électorale dans ce gouvernorat et l’a même suivi dans son village natal [26].
Ainsi, la diplomatie américaine semble bel et bien miser sur le candidat des Frères musulmans. Cependant, il est aussi clair que, de son côté, l’institution militaire égyptienne tient à ce que son poulain, Ahmed Chafik, gagne la course.
Mais que devient le camp « pro-démocratie » avec ses cyberactivistes et ses « révolutionnaires » dans tout cela ? Ne sont-ils pas les laissés-pour-compte de ce « printemps » après avoir été ses instigateurs ? Que vont-ils faire sans reconnaissance électorale dans tous les scrutins que le pays a connus et, pis encore, sans le concours de ceux-là mêmes qui les ont aidé à abattre le système Moubarak et qui, maintenant, ont viré de bord et font les yeux doux à d’autres formations politiques ? Quel que soit le résultat du deuxième tour des présidentielles, les « révolutionnaires » n’auront pour seule tribune que la Place Tahrir et comme unique agenda politique, la revendication, en espérant que le vainqueur des élections ne prenne pas la décision de ramasser les cartes et de mettre fin à la partie. Dans un tel cas, le « printemps » sera une saison absente de l’almanach « révolutionnaire ».
En plus, à la lumière des tergiversations des militants « pro-démocratie » oscillant entre des tentatives d’alliances politiques contre-nature et des appels au boycott pur et simple du scrutin, il faut s’attendre à ce que le taux de participation à ce second tour soit encore plus faible que celui du premier. Cela aura alors pour effet néfaste de remettre en question la légitimité du futur président élu et de fragiliser une des plus importantes institutions de cette toute nouvelle deuxième république égyptienne.
Et ce n’est pas les succulentes friandises gratuites de « The Bakery Shop », ni les délicieux hot-dogs de « Uncle Sam’s » qui y changeront quelque chose. Même si les noms de ces deux commerces exhalent quelques effluves typiquement américains.
Références :
1. TBS (The Bakery Shop), « I Got Ink », Évènement Facebook, http://fr-fr.facebook.com/tbsfresh
2. David D. Kirpatrick et Liam Stack, « Candidate’s Offices Burn Amid Egypt Demonstrations », The New York Times, 28 mai 2012, http://www.nytimes.com/2012/05/29/world/middleeast/egypt-con...
3. Ahmed Bensaada, « Arabesque américaine : Le rôle des États-Unis dans les révoltes de la rue arabe », Éditions Michel Brûlé, Montréal (2011) ; Éditions Synergie, Alger (2012).
4. AFP, « Les Frères musulmans remportent les législatives », France 24, 22 janvier 2012, http://www.france24.com/fr/20120121-egypte-freres-musulmans-...
5. Ahmed Bensaada, « Arabesque américaine : Le rôle des États-Unis dans les révoltes de la rue arabe », Op. Cit.
6. Euronews, « Égypte : Ahmed Chafik dans le collimateur de manifestants au Caire », 29 mai 2012, http://fr.euronews.com/2012/05/29/egypte-ahmed-chafik-dans-l...
7. Euronews, « Égypte : la violence s’invite dans la présidentielle », 29 mai 2012, http://fr.euronews.com/2012/05/29/egypte-la-violence-s-invit...
8. Mai El-Sadany, « Egypt Presidential Election Results : LIVE », Policymic, 28 mai 2012, http://www.policymic.com/articles/8738/egypt-presidential-el...
9. Wikileaks, « El Baradei Returns To Cairo », câble 10CAIRO237, rédigé par l’ambassade des États-Unis au Caire le 23 février 2010, http://www.cablegatesearch.net/cable.php?id=10CAIRO237
10. AFP, « Présidence égyptienne : Mohamed El Baradei jette l’éponge », Jeune Afrique, 15 janvier 2012, http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAFP20120115105836/
11. AFP, « ÉGYPTE. L’abandon d’El Baradei, une claque pour l’armée », Le Nouvel Observateur, 16 janvier 2012, http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20120116.OBS8887/presid...
12. Claire Talon, « En Égypte, les révolutionnaires opposés au retour d’Ahmed Chafik », Le Monde, 29 mai 2012, http://www.lemonde.fr/afrique/article/2012/05/29/egypte-les-...
13. Samuel Forey et Marion Touboul, « Égypte : à la rencontre d’Aboul Fotouh », Le Point.fr, 20 mai 2012, http://www.lepoint.fr/monde/egypte-a-la-rencontre-d-aboul-fo...
14. David D. Kirpatrick, « Anti-American Egyptian Candidate May Be Tripped Up by Mother’s U.S. Ties », The New York Times, 4 avril 2012, http://www.nytimes.com/2012/04/05/world/middleeast/sheik-haz...
15. El Qarra, « Égypte : Khaled Ali, le candidat de la révolution ? », 14 mars 2012, http://www.alqarra.tv/2012/reportages/egypte-khaled-ali-le-c...
16. Isabelle Mayault, « El-Shater, l’islamiste millionnaire qui brigue la présidence de l’Égypte », Rue 89, 4 avril 2012, http://www.rue89.com/comment/3004885
17. Ian Black, « Mohammed Morsi : Brotherhood’s backroom operator in the limelight », The Guardian, 25 mai 2012, http://www.guardian.co.uk/world/2012/may/25/mohammed-morsi-m...
18. AFP, « Égypte - présidentielle : Morsi, Le candidat des Frères musulmans veut rassurer les chrétiens », Maghreb Émergent, 30 mai 2012, http://www.maghrebemergent.com/actualite/fil-maghreb/12701-e...
19. Ahmed Bensaada, « Les États-Unis et le "printemps arabe" », Politis, n°2, pp. 59-61, Octobre-Novembre 2011, http://www.ahmedbensaada.com/index.php?option=com_content&am...
20. AFP, « Égypte : début du procès de membres d’ONG dont des Américains », Le point.fr, 26 février 2012, http://www.lepoint.fr/monde/egypte-debut-du-proces-de-membre...
21. FJP, « EGYPT : Visiting U.S. senator John Kerry says he believes Egyptian military rulers intend to hand power over to civilian government », http://www.fjponline.com/article.php?id=215
22. ITN Source, « Senator John Kerry and U.S. Ambassador Visit FJP Discuss Egypt’s Democratic Transition », 11 décembre 2011, http://www.itnsource.com/en/shotlist/RTV/2012/05/04/RTV13557...
23. Reuters, « Égypte : William Burns rencontre chef de file du parti Liberté et justice », 20 minutes.fr, 11 janvier 2012, http://www.20minutes.fr/ledirect/857804/egypte-william-burns...
24. Leila Mazboudi, « L’alliance contre nature entre les Frères Musulmans et les Etats-Unis, patronnée par la Turquie et le Qatar », 14 janvier 2012, http://www.silviacattori.net/article2691.html
25. Embassy of The United States in Egypt, « U.S. Ambassador Greets Egyptian Voters at Polling Stations in Sharkia », 23 mai 2012, http://egypt.usembassy.gov/pe052312.html
26. Elizabeth Arrot, « Egyptian Presidential Hopeful Morsi Promises Islamic, Inclusive Future », VOA, World News, 26 avril 2012, http://wn.com/Mohamed_Morsi