Anniversaire des massacres
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Collectif des organisations démocratiques et patriotiques des camerounais de la diaspora
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1er anniversaire des Massacres de février 2008
Dans le courant du mois de février 2008, les Camerounais se sont soulevés pour barrer la voie au despote Pau Biyaqui venait d’annoncer son intention de modifier la Constitution pour mourir au pouvoir, et pour décrier la famine qui tue dans un pays jadis connu pour son dynamisme alimentaire, mais aujourd’hui ruiné par une clique de voyous insatiables.
Pour répondre à ce mouvement populaire et insurrectionnel, Paul Biya a étalé au grand jour les réflexes de barbare qui caractérisent tous les potentats de son acabit. En quatre jours de manifestations qui avaient pourtant commencé pacifiquement avant que les militaires à la solde du régime ne commencent les massacres, plus de 100 jeunes patriotes ont été massacrés. Selon les exégètes du « Renouveau », il n’y a eu « que 40 morts ». Pour un régime habitué aux massacres, on ne devrait donc pas faire autant de bruits pour « seulement 40 morts ».
Paul Biya, ses ministres et tous les profiteurs qui gravitent autour de son régime ne connaissent pas les souffrances d’une mère ou d’un père qui pleure sur la dépouille d’un enfant assassiné par des militaires qui tuent pour maintenir un seul homme au pouvoir. Ils vivent cloîtrés dans leurs bunkers et croient qu’ils ont le droit de vie ou de mort sur les autres. Ils tuent en sachant qu’ils ne répondront peut‐être jamais de leurs crimes. Ils se trompent !
A l’occasion du 1er anniversaire de ces massacres, le CODE lance une série d’action pour rappeler à la conscience des Camerounais et du monde libre que ceux qui ont fait le sacrifice de leur vie doivent être glorifiés, que leur sang ne sera jamais versé pour rien, et que ceux qui martyrisent, affament et assassinent le Peuple seront poursuivis sans relâche, un jour ou l’autre
Nous devons à ces martyrs, ceux qui ont fait don de leur vie pour un Cameroun libre et meilleur, de garder en nous leur Mémoire vivante pour l’éternité. Nous nous devons de lutter sans relâche afin que leurs sacrifices ne soient jamais vains.
Dans cette perspective, le CODE envisage des actions du 15 au 28 février 2009, pour marquer le premier anniversaire de ces massacres.
Au programme,
1‐ La remise d’un Mémorandum spécial sur les massacres de février 2008 au cours
d’une rencontre avec les officiels de l’Union Européenne à Bruxelles
d’une rencontre avec la Commission des Droits des Nations Unies à Genève
d’une rencontre avec les officiels du Commonwealth à Londres
d’une rencontre avec les Officiels du Département d’Etat Américain à Washington
d’une rencontre avec les Officiels de la Francophonie à Paris
d’une rencontre avec les officiels de l’Union Africaine à Bruxelles
2‐ Démonstration silencieuse devant les ambassades du Cameroun à Bruxelles, Londres et Washington avec 200 bougies rouge allumées devant chacune de ces ambassades
3‐ Remise d’un cercueil aux ambassadeurs du Cameroun à Londres, Bruxelles, Paris et Washington, cercueil destiné à Paul Biya
4‐ soirée de commémoration, projection du film des massacres et d’exposition des images des massacres
5‐ Dépôt de gerbes de fleurs sur les tombent des victimes des massacres
6‐ Appel à une minute de silence
Le CODE saisi cette occasion pour rappeler au Peuple Camerounais que Paul Biya ne partira jamais par les urnes, et seule une insurrection populaire est susceptible de renverser son régime.
Cette option reste plus que jamais ouverte
Fait à Londres, le 16 janvier 2009
Brice Nitcheu
Secrétaire Exécutif du CODE